Le musée des civilisations de la Côte d'Ivoire, sous l'égide du ministère de la culture et de la Francophonie a organisé le jeudi 05 décembre dernier la cérémonie d'ouverture de l'atelier sur la mise en œuvre de la politique de protection du patrimoine archéologique. Cet atelier a enregistré la présence de plusieurs personnalités notamment le ministre de la culture et de la Francophonie, monsieur Maurice Bandama Kouakou. Dans son discours, il a montré l'importance de la tenue de cet atelier en ces termes : « L'archéologie, par son objet spécifique et ses méthodes, contribue à enrichir notre connaissance du fait humain. Nous sommes donc dans un domaine dont la vitalité donne un sens réel à notre existence. » En vue de pérenniser les actions de cette institution, monsieur Maurice Bandama ajoute par la suite que « depuis l'exposition des 100 ans de recherches archéologiques en Côte d'Ivoire, tenue en 2016, l'État sous le leadership de son excellence monsieur Alassane Ouattara, a pris pleinement conscience de la question et de la problématique de l'archéologie dans notre beau pays dont la richesse archéologique fait des émules. » Pour éviter que ce patrimoine ne tombe en ruine le ministère de tutelle s'engage donc avec la ferme conviction d'aboutir à des résultats probants qui indiquent des perspectives radieuses pour l'archéologie de notre pays.
De son côté, madame Sylvie Mémel Kassi, par ailleurs directrice du musée des civilisations de Côte d'Ivoire a exprimé sa gratitude au ministre de la culture pour avoir accepté de porter son choix sur le musée des civilisations, espace par excellence de conservation, de valorisation de la mémoire collective du peuple de Côte d'Ivoire. Selon la directrice, « cet espace apparait comme un partenaire de choix pour la diffusion et la vulgarisation des produits des fouilles archéologiques. »
Pour le professeur Kiénon Kaboré Timpoko Hélène, conseiller technique du ministre de la culture et de la Francophonie chargé de l'archéologie « cet atelier dont l'objectif est de mettre en place des mécanismes de gestion et de protection du patrimoine archéologique ivoirien vient répondre à l'urgence de la gestion du patrimoine archéologique. »
Pour elle, « cet atelier devra mettre à la disposition du ministère de la culture et de la Francophonie, un ensemble de propositions qui pourront faire l'objet de décision institutionnelle afin de sauvegarder le patrimoine archéologique. »
La cérémonie d'ouverture de cet atelier s'est soldée par une visite guidée de la nouvelle collection dénommée « Fierté, Symbole et Identité ».
Par Adja Jeanne Adiamonon – Afrique Matin.Net